Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
GERARD CASAMAJOU
GERARD CASAMAJOU
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 2 019
25 décembre 2011

LEGALITE ET ETHIQUE

Celui qui dit la vérité...il doit etre assassiné!

Suite à mon "billet" ci apres paru dans la presse locale,j'ai subi les "foudres" de l'offensé et de ses soutiens aveugles!

Je vous laisse juge...

Récemment la presse locale s’est faite l’écho d’une mise en garde amicale mais musclée d’un député P.S. à l’encontre d’un conseiller général apparenté P.S ( ?).
M.le député prie fermement M.le conseiller général de renoncer, non pas à la formation, mais au financement sur fonds publics d’une formation à l’E.N.A.
Le fait que le député et le conseiller général appartiennent au même parti écarte toute polémique politicienne  partisane, hausse le débat et place le différend sur un autre plan. 
Ce financement est il LEGAL ?
La réponse est OUI.
D’ailleurs le conseil général et son président M.Pélieu, si tel n’avait pas été le cas, n’aurait pas été « autorisé » à le voter.
En effet la loi de février 1992 a crée, dans sa sagesse, un droit à la formation des élus
encadré par certaines règles dont notamment l’obligation que ces formations soient dispensées par des organismes agrées.
L’Ecole Nationale d’Administration est elle un organisme agrée ?
La réponse est OUI.
Le conseiller général qui parle de « polémique infondée juridiquement » a RAISON ; Il la transmet, pour avis, au conseil de formation des élus : il obtiendra une réponse favorable.
Ce droit à la formation est il une bonne chose ?
La réponse est, sans conteste, OUI
En effet, cette loi est une bonne loi qui permet à chaque citoyen, quel que soit son rang, son métier, sa formation, d’exercer, dans des conditions optimales et dans l’interet de tous, cette noble fonction.
Cependant, une autre question est induite : ce financement est il légitime ?
Le conseiller général dont il est question est élu depuis… 1977.
Il a été maire puis conseiller général, député, président d’une communauté de communes, président de maintes structures, il exerce le métier de consultant…
Il a déjà par le passé bénéficié de formations prises en charge par le conseil général.
Il compte « mettre prochainement fin à sa longue carrière d’élu » (NR du 30/11/2011).
Le coût de cette formation est exactement, hors frais de déplacement et annexes, de : 12.285 euros  (commission permanente du 07/10/2011).
Dans l’esprit du législateur, ce droit à la formation concerne t il un élu « en fin de carrière » ?
Un conseiller général doit il nécessairement «faire» l’E.N.A. pour bien exercer une fonction départementale ?
L’élu, dans ces conditions, par ces temps difficiles pour tous, ne devrait il pas prendre en charge sa formation sur ses propres deniers ? Qu’en pensent les citoyens ?
Répondre à ces questions revient à répondre à deux questions :
Un financement, fut il légal, est il forcément légitime ?
La loi prime t- elle, en toutes circonstances, sur l’éthique ?
Peut être la différence entre légaliste et humaniste ?

Publicité
Publicité
Commentaires
G
Je dirai...C.Miqueu à un moment ou cela l'arrangeait (débat sur le wimax)?
J
Qui a dit : " Monsieur, vous avez légalement raison mais politiquement tort" ?
J
Premiere visite sur votre blog.<br /> D'accord avec vous l'exemple doit venir d'en haut
Publicité